La Banque du Japon (BOJ), le ministère des Finances (MOF) et la Financial Services Agency (FSA) ont tenu une série de réunions pour déterminer la nécessité d’émettre de la monnaie numérique d’État.
Les sujets abordés comprennent comment le gouvernement japonais, en utilisant la monnaie numérique de la Banque centrale (CBDC), aura un impact sur l’économie mondiale. Malgré l’augmentation du nombre d’échanges de crypto-monnaies, le dollar américain continue d’être de facto une monnaie mondiale.
Le Japon est souvent en avance sur le monde en ce qui concerne l’utilisation de la technologie blockchain. L’économie du pays pourrait bien bénéficier de l’adoption de la monnaie numérique.
Cependant, comme d’autres pays, le Japon est confronté aux mêmes défis en matière de piratage, de criminalité financière et de blanchiment d’argent, car les monnaies numériques sont de plus en plus courantes.
La dernière réunion consacrée à ces questions a eu lieu en janvier. Y figuraient Ryo Jimino, vice-ministre des Affaires internationales de la FSA, Yoshiki Takeuchi, ministre des Finances des Affaires internationales, et Shinichi Uchida, directeur exécutif (BOJ) de la Banque du Japon pour les affaires internationales.
Nous encourageons la recherche d’un point de vue technique et juridique afin de pouvoir évoluer en conséquence en cas de besoin croissant.
Les événements à l’étranger peuvent alimenter ces discussions au Japon. La Banque populaire de Chine a lancé un programme pilote de deux ans pour évaluer les opérations avec le renminbi numérique. Pékin a clairement indiqué que toute monnaie numérique en Chine compléterait le yuan et non le remplacerait.
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